Selon le site d’information, des proches du maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau, dont Samy Kéfi-Jérôme (actuel adjoint à l’Education), auraient pris au piège Gilles Artigues en 2014, payant des escortes gays et filmant le premier adjoint à son insu. pour le faire chanter. Depuis, Samy Kéfi-Jérôme est banni de ses délégations en Région et Gaël Perdriau « conteste catégoriquement toute notion de chantage », sans autre commentaire. Quant à Gilles Artigues, c’est son avocat, Me André Buffard, qui répond aux questions des journalistes. Mais ce lundi matin, l’ancien premier adjoint de Gaël Perdriau est sorti de son silence via Facebook. Il avait déjà publié, samedi, une photo avec un ciel dégagé, sans aucun texte. Des commentaires de soutien arrivent. Deux jours plus tard, il souhaite par un post “remercier pour les centaines de messages de soutien que vous m’avez envoyés après que Mediapart ait révélé l’escroquerie dont j’ai été victime”. Et de poursuivre : “Il a ruiné ma vie. Cette vie qui est si belle et que j’ai pensé plusieurs fois quitter, j’étais si désespérée. »
Gilles Artigues “est persuadé d’avoir été drogué”
L’ancien premier adjoint partage l’entretien avec Me Buffard qui publie France Bleu Saint-Etienne Loire. Son avocat nous l’avait annoncé samedi : une plainte va être déposée ce lundi, pour “non-dénonciation d’un crime ou délit”, mais principalement “embuscade en bande organisée”, “extorsion”, “menaces et “détournement de fonds publics”. argent”. Car, selon lui, « Gaël Perdriau était au courant depuis le début. Il était donc tenu de déclarer les faits en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale. Et aussi pourquoi “le monsieur qui a révélé les faits à Mediapart (Gilles Rossary-Lenglet, ancien associé de Samy Kéfi-Jérôme, NDLR) a touché 50.000 euros de subventions déguisées”. Me Buffard nous a également révélé que son client “est persuadé qu’il a été drogué, il ne se souvient pas de ce qui s’est passé” le jour de la vidéo.