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La fermeture à répétition de nombreux commerces et la désertification des centres-villes et des artères commerciales ont fortement affecté les finances des entrepreneurs.
Selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), 65 % des commerçants ont accumulé en moyenne une dette de plus de 150 000 $.
Un commerçant de la Plaza St-Hubert, durement touchée par la pandémie ainsi que les travaux effectués sur cette artère, explique son état d’esprit.
« Nous ne pouvons pas croire que nous avons traversé tous ces moments difficiles. Nous sommes à peu près revenus à la normale. J’espère que ça continue comme ça. Nous ne voulons plus fermer”, a-t-il déclaré.
Nouvelle TVA
Les restaurateurs espèrent également ne plus avoir à fermer leurs portes. Selon l’Association Restauration Québec (ARQ), le Québec comptait 21 232 restaurants peu avant le début de la pandémie. Deux ans plus tard, ce nombre était tombé à 17 566, soit une baisse de 17 %.
Bien que la clientèle soit revenue, des défis demeurent.
« Nous avons des clients, mais le défi, c’est la main-d’œuvre. Beaucoup ne peuvent pas conduire à 100 %. Dans certains cas, ils sont fermés pendant la journée. Certains ont même renoncé au service du dîner. L’industrie ne veut plus de mesures qui régissent sa capacité », affirme Martin Vézina, ARQ.