Actuellement en queue de peloton dans les sondages, Mme Anglade croit qu’en rencontrant les citoyens du Québec, elle pourra mieux se faire connaître comme personne et comme leader. Nous avons eu une pandémie de plus de deux ans qui a été difficile pour tout le monde. Je pense que les gens vont regarder ce qui se passe aujourd’hui, a-t-il résumé. Informée par des journalistes que le PLQ n’a pas encore annoncé de candidatures dans les 125 circonscriptions du Québec, elle a déclaré que 110 d’entre elles seront confirmées d’ici la fin de la journée de dimanche. Il restera donc une quinzaine de sièges pour pourvoir le groupe libéral. Mme Anglade croit également que l’économie sera l’enjeu des urnes et met en avant la pénurie de main-d’œuvre – un problème que la Coalition avenir Québec (CAQ) ne peut reconnaître, selon elle. Signe que le PLQ veut s’y attaquer, le parti a annoncé samedi que l’ancien ministre des Finances Carlos Leitao présiderait sa campagne cette année. M. Leitao, l’un des députés libéraux les plus connus et les plus respectés, a annoncé en juin qu’il ne se représenterait pas avec Robert-Baldwin. Pas de problème, Dominique Anglade fait valoir qu’il peut compter sur une équipe financière expérimentée, notamment avec les candidats Marwah Rizqy (députée sortante, fiscaliste, Saint-Laurent), François Vaes (homme d’affaires, Sherbrooke) et Fred Beauchemin (économiste, Marguerite-Bourgeois) .

Le PQ est là avec conviction, souligne leur chef

Le Parti québécois (PQ) s’attend également à un mauvais traitement des intentions de vote. Lançant sa campagne dimanche dans la circonscription montréalaise de Camille-Laurin (anciennement Bourget), où il compte se présenter, son chef, Paul St-Pierre Plamondon, a appelé les Québécois à faire fi des sondages et à élire des candidats péquistes. par conviction, pour les bonnes raisons. L’électorat saura nous répondre, a-t-il déclaré plein d’espoir. Nous serons agréablement surpris car c’est ce dont le Québec a besoin en ce moment. “Nous sommes des personnes authentiques, réelles et fiables. Et c’est ce qui fera de nous l’équipe Cendrillon du tournoi, l’équipe qui ira beaucoup plus loin que tout le monde l’avait prédit. » — Une citation de Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois Au lieu de cela, nous n’acceptons pas l’invitation de la CAQ à démissionner, a fustigé le chef du PQ, qui entre dans la mêlée après avoir passé les deux dernières années sur la touche. Nous choisissons l’espoir et l’austérité dans le cadre de ce déclin programmé, forgé. Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre). Non élu, Paul St-Pierre Plamondon devient chef du PQ en octobre 2020. Une élection partielle est alors déclenchée dans Marie-Victorin, Longueuil, mais il choisit de ne pas se présenter et de poursuivre son travail hors Parlement. Photo : La Presse canadienne/Graham Hughes Être séparatiste, c’est simplement être réaliste, a encore expliqué M. St-Pierre Plamondon. C’est une forme de responsabilité envers les générations qui ont précédé, mais surtout envers les générations qui suivront.

Duhaime affirme avoir déjà beaucoup gagné

Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, estime que son parti est en bonne position pour l’élection du 3 octobre. Nous sommes là où nous voulions être, a-t-il déclaré dimanche, citant un récent sondage qui laissait entendre que, contrairement aux élections précédentes, le PCQ pourrait être compétitif cette année. Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre). Éric Duhaime a lancé dimanche la campagne conservatrice dans la circonscription québécoise de Chauveau, où il espère être élu. Photo : La Presse Canadienne / Jacques Boissinot Pour nous, c’est déjà une belle avancée. […] Il y a quatre ans, le parti que je dirige actuellement n’avait pas les fonds dont nous disposons [aujourd’hui]il n’avait pas 125 candidats, il n’avait pas d’autobus de campagne, il n’était même pas considéré et surtout il n’avait pas de journalistes qui couvraient ce qu’il faisait, se souvient M. Duhaime. La réalité est très, très, très différente et d’une certaine manière, à ce stade précoce, nous devons admettre que nous avons déjà beaucoup gagné, a ajouté l’ancien présentateur de radio. Mais plus doit être fait dans les 36 prochains jours. Et maintenant, il faut convaincre.

QS suggère le changement de saison

Québec solidaire (QS), qui formait le deuxième groupe d’opposition à l’Assemblée nationale sous le gouvernement Legault, avait pour sa part invité les médias en Estrie, où le parti aimerait faire des gains, notamment dans la circonscription de Saint-François, où Mélissa Généreux, spécialiste en santé communautaire, se présente. Notre système de santé est profondément malade, a souligné son co-porte-parole Gabriel Nadeau-Dubois. Nos aînés sont abandonnés et la crise climatique menace notre avenir. Je propose de changer de saison. Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre). Nommé chef parlementaire l’an dernier, Gabriel Nadeau-Dubois deviendra premier ministre si Québec solidaire est élu le 3 octobre. Photo : Radio-Canada / Dany Pilote M. Nadeau-Dubois assure que Québec solidaire présente cette année le meilleur groupe de candidats qui [le parti] n’a jamais été rencontré dans son histoire. Il mentionne notamment les députées sortantes Christine Labrie et Émilise Lessard-Therrien, mais aussi Maïté Labrecque-Saganash, candidate dans l’Ungava. Je ne peux pas promettre à chacun d’entre vous que je vous élirai, a déclaré le représentant aux candidats présents dimanche. Ce n’est pas tout le monde à Québec solidaire qui gagnera l’élection du 3 octobre. Mais je peux vous promettre une chose : à partir de maintenant, je vais tout donner. Même si les sondages actuels n’indiquent pas nécessairement des gains pour QS, M. Nadeau-Dubois soutient que le parti – qui n’a fait que croître en nombre d’électeurs depuis sa création dans les années 2000 – est prêt pour la prochaine étape : le gouvernement du Québec. « Québec solidaire est prêt à passer à l’étape suivante. Nous ferons une campagne nationale. Nous ferons campagne pour gagner. Je ne ferai pas campagne défensivement. » — Une citation de Gabriel Nadeau-Dubois, co-représentant de Québec solidaire Déjouer les pronostics est la force de Québec solidaire depuis sa création, [et] cette fois, nous ne ferons pas autrement, a ajouté la représentante de l’autre parti, Manon Masset. Cela arrive maintenant.