L’astronaute a déclaré que le retour de l’Homme sur la Lune serait “très bientôt”. “On parle de 2025”, a-t-il expliqué, précisant que la mission qui doit décoller lundi, baptisée Artemis I, sera “la répétition générale”. Artemis II suivra ensuite, “avec un équipage”. Enfin, dans “trois ou peut-être quatre ans”, Artémis III marquera “le grand retour de l’homme et de la femme sur la Lune”. “Ce qui est bien, c’est que l’Europe fasse partie de cette aventure. Et ça, c’est nouveau”, a-t-il insisté, précisant que l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’agence spatiale américaine (Nasa) avaient toutes deux un rôle clé à jouer dans la mission. “Les astronautes européens feront entendre leur voix”, a-t-il déclaré. Thomas Pesquet est également revenu sur les délais prévus pour rencontrer les astronautes retenus pour les missions habitées vers la Lune. “Trois vols sont déjà en cours de négociation entre l’ESA et la NASA”, a-t-il indiqué, ajoutant que ces vols auront lieu vers 2027-2028. “On le saura peut-être la prochaine fois”, a conclu l’astronaute, précisant également qu’il fallait prévoir deux ans d’entraînement pour de telles missions. La Lune est “1 000 fois plus loin que la station spatiale, qui est à 400 km au-dessus de nos têtes”, a également rappelé Thomas Peske, précisant que la fusée qui doit être lancée depuis la Floride lundi est la “plus puissante du monde”. . “Tout se multiplie, poursuit l’astronaute français. On va vraiment aller loin, plus loin qu’aucun humain n’a jamais quitté la Terre.” Selon lui, la Lune reste une “véritable conquête scientifique” dans laquelle “il reste encore beaucoup de choses à faire”. Cette mission sera donc une “répétition générale”, en attendant qu’il soit “techniquement” prêt à partir sur Mars. “On sait que scientifiquement, Mars est plus intéressant. Mais (…) il faut savoir faire sur la Lune, répéter un peu nos rayons”, a précisé l’astronaute, ajoutant que “c’est en allant sur la Lune que nous pourrons allons sur Mars.’