Les événements concernent une trentaine d’incendies survenus entre le 29 juillet et le 21 août dans le Nord-Médoc, sur les communes de Soulac-sur-Mer, Le Verdon, Grayan-et-l’Hôpital, Saint-Vivien-de-Médoc et Vensac. Rassemblement des “incendies suspects dans une zone restreinte de Sulak-sud” qui avait principalement conduit à la formation d’un peloton de vigilance forestière mobilisant une quinzaine de réservistes, aux côtés des gendarmes de Sulak-syr-mer. Or une équipe de 45 militaires a été mobilisée pour empêcher les incendiaires d’intervenir à proximité des campings et des habitations. Ils ont également recueilli des informations utiles pour identifier les auteurs de ces événements. Ces investigations, alors préliminaires dans la pratique, menées avec l’aide de la brigade d’investigation de la gendarmerie de Lesparre et le renfort du service d’enquête de Bordeaux, ont permis d’interpeller le jeune homme.
Pendant Lantyras, dix enquêteurs ont été mobilisés
Fin juillet, le parquet de Bordeaux avait déjà ouvert une information judiciaire sur les incendies de Landiras. Deux enquêteurs ont été désignés pour enquêter sur cette affaire et dix enquêteurs de la brigade d’enquête de Langon et de la division d’enquête de Bordeaux ont été mobilisés. Cette approche concerne plutôt l’incendie dit “Lantiras 1”, qui s’est déclenché le 7 juillet, qui a détruit plus de 13 000 hectares de forêt et pour lequel la thèse criminelle a été acceptée. Puis, un véhicule suspect a été aperçu à l’intersection de deux routes alors que des flammes éclataient. Pour l’incendie dit “Lantiras 2”, qui s’est déclaré le 9 août, la position de récupération naturelle est privilégiée. S’il est reconnu coupable, la peine prononcée est à nouveau de 15 ans de prison et de 150 000 € d’amende.
“Crimes”
“Le suspect a été immédiatement suspendu de ses activités par mesure de précaution”, a indiqué le Service ministériel d’incendie et de secours de Gironde (Sdis 33) dans un communiqué diffusé cet après-midi. « Ces actes criminels, totalement inacceptables et incompatibles avec l’activité des sapeurs-pompiers volontaires, s’ils sont confirmés, conduiront le Sdis à convoquer un conseil de discipline pour le destituer. » Le président du conseil préfectoral et du Sdis Jean-Luc Gleyze et le vérificateur général Marc Vermeulen condamnent “avec la plus grande détermination ces actes criminels, dangereux et destructeurs”, ont-ils également déclaré, tout en rendant hommage à l’engagement des sapeurs-pompiers qui ont œuvré tout l’été contre les incendies. Les sapeurs-pompiers précisent que dès que le départ de feu paraît suspect, ils entament “une enquête sur les causes de l’incendie en coopération avec la police afin d’identifier l’origine de l’incendie et de prendre des mesures légales”. en cas d’origine malveillante ou intentionnelle. »