• Lire aussi : Où seront les dirigeants au déclenchement des élections ? Visionnez notre émission spéciale animée par Pierre Bruneau sur le tir de l’élection provinciale sur LCN, dès maintenant. “Nous sommes ravis, c’est une campagne qui commence. Cinq semaines avec toi, quel bonheur ! Et à part ça, il fait beau, donc on est très contents », s’est exclamé M. Legault, visiblement fébrile, en se frayant un chemin parmi les journalistes avant d’aller rencontrer M. Doyon. Ce lancement officiel plongera le Québec dans une campagne électorale de cinq semaines, culminant avec l’élection du 43e gouvernement de l’histoire du Québec le 3 octobre. Quatre des cinq principaux partis, soit le Parti conservateur du Québec (PCQ), le Parti québécois (PQ), la Coalition avenir Québec (CAQ) et Québec solidaire (QS) se sont présentés sur la ligne de départ dimanche avec des équipes de 125 candidats. Le Parti libéral du Québec (PLQ), quant à lui, était en retard avec une vingtaine de candidats supplémentaires à trouver et à annoncer, notamment dans l’Est de la province. La CAQ de François Legault débute cette campagne électorale avec une importante avance sur ses rivales avec 42 % des intentions de vote le 26 août. Aucun autre parti n’est encore parvenu à franchir le seuil des 20% et à se distinguer. PLQ (17%), QS (15%) et PCQ (14%) affichent des résultats très similaires, PQ fermant la marche avec 9%. Plusieurs batailles régionales se dessinent cependant, aux yeux des analystes, entre les libéraux qui chercheront à conserver leurs fiefs à Montréal, les conservateurs qui tenteront de gagner les circonscriptions de Québec et de Beauce, Solidarité qui veut faire des gains à Montréal, tout en gardant leurs circonscriptions dans les villes régionales et des députés péquistes qui sont prêts à tout pour conserver le pouvoir dans l’Est du Québec.