Lors de sa visite en Algérie, Emmanuel Macron a démenti que la France “se soit rendue à Canossa” pour mendier du gaz à l’Algérie. “La France dépend très peu du gaz naturel dans son mix énergétique, environ 20%, et sur ce total, l’Algérie représente 8 à 9%, nous ne sommes pas dans une dynamique où le gaz algérien pourrait changer la donne.” Pourtant, il y a eu des discussions sur le gaz algérien, a-t-on appris ce dimanche, confirmant une information d’Europe 1. Alger pourrait augmenter de 50% les livraisons de gaz à la France. Pour l’instant, il s’agirait d’un engagement verbal, aucun accord n’a encore été signé à l’issue de la visite du président de la République, mais des échanges entre Engie et les autorités du pays doivent se faire dans les prochaines heures. selon la radio.

Rien n’a encore été signé

Selon une source exécutive interrogée par BFMTV, “il y a actuellement des discussions entre Engie et le gouvernement algérien pour augmenter les livraisons de gaz naturel et de GNL. Ces discussions ont commencé dans le cadre de l’accord de juin 2022 et semblent être en bonne voie”. décidé, +50% serait un objectif crédible.” Et de souligner que rien n’a été signé pour le moment. Si l’énergie n’était en tout cas pas officiellement au centre de cette visite d’Etat, Catherine MacGregor, la patronne d’Engie était présente et a pu rencontrer le ministre de l’Energie et des Mines d’Algérie ainsi que le patron de Sonatrach, l’Algérien pétrole et gaz géant. Comme l’Italie, qui a signé un nouveau contrat d’importation de gaz avec l’Algérie, la France met tout en œuvre pour diversifier ses sources d’approvisionnement face à une rupture totale des livraisons russes. Olivier Chicheportiche BFM Journaliste d’affaires