C’est une conséquence directe d’une autre tendance des réseaux sociaux, elle aussi d’origine américaine : la “Grande Démission”. Les deux années de crise sanitaire ont directement impacté l’approche des salariés vis-à-vis de leur travail. “Les individus se sont reposés puis, dans un deuxième temps, se sont interrogés sur leur travail et leur mode de vie”, expliquait Jean-Claude Delgenes, président de Technologia, société spécialisée dans la prévention des risques à RTL le 19 août dernier. . Le ministère du Travail avait, le même jour, dévoilé une étude de la Dares qui révélait que 520.000 démissions avaient été enregistrées au premier trimestre 2022. Avec la « démission silencieuse », il n’est pas question de démission. Les employés se contentent de faire uniquement ce qui est écrit dans leur description de poste, ni plus ni moins. Ainsi, ils respectent scrupuleusement les horaires et les tâches pour lesquels ils se sont inscrits. C’est donc la culture d’entreprise traditionnelle qui est critiquée. Plus d’engagement et de dévouement envers votre employeur basé sur des heures supplémentaires non rémunérées ou des responsabilités excessives. Cette recherche de bien-être au travail s’explique en partie par la pandémie et le bouleversement des méthodes de travail, mais aussi par un marché du travail extrêmement favorable. “Avec 65% des entreprises industrielles et plus de 80% des acteurs du BTP déclarant avoir du mal à recruter, la peur du chômage n’est plus là”, affirmait le 19 août Martial You, responsable du service économie de RTL. La rédaction recommande L’actualité de la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

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