Mais les autorités restent prudentes. La baisse serait liée à une sensibilisation plus efficace, alors que la vaccination reste lente.
Avec notre correspondante à New York, Loubna Anaki Il est encore trop tôt pour que les autorités américaines crient victoire, mais l’espoir de voir l’épidémie de monkeypox s’atténuer semble progressivement gagner du terrain. Le nombre de cas à l’échelle nationale a chuté de 25% ce mois-ci. Une tendance encore plus visible dans les grandes villes les plus touchées, comme Chicago ou San Francisco. À New York, par exemple, qui est considérée comme l’épicentre de cette épidémie aux États-Unis, l’infection a diminué de 40 %. Une situation qui, selon les experts, est due à des changements de comportement, en particulier chez les populations à risque comme la communauté LGBTQ. La transmission du virus se faisant principalement par voie sexuelle, un récent sondage montre que 50% des participants déclarent avoir réduit le nombre de partenaires sexuels et d’aventures d’un soir. Les autorités appellent à la prudence jusqu’à ce que le virus disparaisse enfin et soulignent l’importance de la vaccination. Mais ce point reste un point critique aux Etats-Unis où le manque de vaccins est très critiqué depuis le début de cette épidémie.