POLITIQUE – C’était le débat le plus attendu de l’université d’été. Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice, a été invitée à parler justice avec Ugo Bernalicis, député révolutionnaire du Nord. Face à un public, forcément un peu hostile, ce proche de Nicolas Sarkozy a enchaîné coups de poing et cours de justice comme vous pouvez le voir dans l’article vidéo. L’actuel maire du VIIe arrondissement de Paris a commencé son discours en louant son action de ministre de la Justice sous la présidence Sarkozy. “La création de l’inspecteur général des lieux de privation de liberté, la gauche a dit que c’était un pas en arrière, c’est un progrès”, s’est-il défendu. Plus tard, Rachida Dati a fait sensation en s’adressant au public. Alors que le public insistait pour obtenir une réponse à la question qui lui était posée, l’élue républicaine a lâché : “Je ne suis pas sous les ordres, euh, je suis aussi une rebelle”, sous les applaudissements immédiats de ceux qui l’ont pressée quelques instants plus tôt. Tout au long du débat, Rachida Dati a semblé vouloir harceler son adversaire avec le tact qu’on lui connaît : « Non, mais tu ne vas pas être applaudi pour de telles bêtises, non, mais c’est stupide ! ». A plusieurs reprises, Rachida Dati a moqué les arguments des Insoumis, finissant par exemple par un puéril « Ugo avait bien commencé ». Malgré une certaine flamboyance de l’ancien garde des sceaux, le débat, qui a surtout provoqué les prisons et les aspects pénaux de la question : « Justice : quelles réformes pour faire face aux mutations de la société ? » a examiné les points clés, du problème de la surpopulation carcérale à celui de la lenteur de la justice. À voir aussi sur Le HuffPost : Université d’été des Insoumis : des discussions plus calmes qu’à l’Assemblée Vous ne pouvez pas voir ce contenu car vous avez refusé les cookies liés au contenu de tiers. Si vous souhaitez voir ce contenu, vous pouvez modifier vos préférences.