Le dernier était le samedi 27 août. A 7h56, une personne s’est présentée au Spar de Périgueux. “Il a montré une arme à la main, personne ne savait si c’était vrai, et a demandé à être conduit à la caisse”, raconte Frédéric Duval. En son absence, le patron de l’enseigne a été informé de la scène par les deux employés présents. “Comme il y a eu d’autres braquages ​​dans la semaine, nous avions discuté avec eux de la procédure à suivre, a rappelé le responsable. On leur dit de se conformer et de ne pas jouer à Rambo. » C’est exactement ce que le caissier et le responsable de rayon ont fait. Dans un calme olympien, ils ont obéi aux instructions du suspect. Pistolet dans la main droite, canne dans la gauche, il attend patiemment que l’argent lui soit rendu dans un sac plastique de supermarché.

Le visage masqué

“Et puis il a dit qu’il avait une bombe et a posé un objet sur le comptoir avec un minuteur”, poursuit le gérant. Il a donc été conduit au trésor. « Il a dû repartir avec 3 000 euros, mais peut-être 4 000 ou 5 000 tout au plus. Il a pris les billets et les petits pains mais pas la petite monnaie. D’après ce que m’ont dit les associés, il n’était pas inquiet, il parlait déjà. » L’homme est difficile à décrire car il portait un bob, des lunettes de soleil et un masque chirurgical. Le fait qu’il porte des gants ne simplifiera pas la tâche de la police judiciaire, chargée de l’enquête. “Il était faible et assez jeune”, estime M. Duval. Pour le parquet de Périgueux, les similitudes d’apparence physique et de modus operandi suggèrent que c’est la même personne qui a sévi à Chancelade. Le lundi 22 août, il a braqué Intermarché avec un pistolet, volant 600 euros. Mercredi 24 août, 200 euros ont été dérobés à Lidl, et la même somme à Grand Frais.