La victime, cadre informatique, a été localisée par les pompiers, la police et le substitut du procureur de Nanterre dans un appartement de la rue Lambrechts. Les secours eux-mêmes avaient été alertés par un collègue du défunt, inquiet qu’on ne le voie pas rentrer au bureau et sans nouvelles. L’homme était dans sa chambre où il était allongé sur son lit, partiellement nu au milieu d’un appartement mal entretenu où régnait un désarroi impressionnant. Détail troublant : sa tête était recouverte d’un sac plastique, ses chevilles étaient liées, mais pas ses mains. Des accessoires et des jouets sexuels ont également été retrouvés près du lit.
Il n’y a aucune indication d’intervention de tiers
“Selon les premières constatations, le corps de la victime ne présentait aucun signe de traumatisme”, a précisé une source proche du dossier. Il ne semble pas y avoir eu de lutte et l’appartement ne montre aucun signe d’effraction. « Selon nos informations, la porte de la propriété à l’arrivée des secours était bien fermée mais pas verrouillée. L’homme aurait-il pu lui lier les pieds puis lui mettre lui-même le sac sur la tête ? A-t-il voulu mettre fin à ses jours ou a-t-il succombé à un jeu amoureux visant à atteindre une transe suffocante avant que sa compagne ne le quitte ? Aucun cas n’a encore été exclu. Les policiers en charge des investigations attendent surtout les résultats de l’autopsie et des tests toxicologiques qui permettront d’en savoir plus sur ce qui a réellement causé la mort de ce cadre informatique. “Pour le moment, rien dans cette affaire n’indique qu’il y ait eu une intervention d’un tiers”, précise la même source. De plus, ce n’est pas la police judiciaire des Hauts-de-Seine, mais le commissariat local de Courbevoie qui est actuellement à l’occupation de cette enquête pour rechercher les causes du décès.