Cette situation a été provoquée par le départ d’un salarié qui a dû partir fin juillet en raison de problèmes de santé majeurs. Le directeur général du Centre de services scolaire de la Capitale, Pierre Lapointe explique que l’horaire maître est un casse-tête de 50 000 pièces qui est un élément clé dans l’organisation d’une école. “Par respect pour chacun et pour une rentrée réussie et harmonieuse, nous avons décidé de reporter de deux jours”, précise-t-il. Même si le technicien de l’agence scolaire a été remplacé par une nouvelle ressource et que d’autres employés ont été appelés à travailler les jours, les soirs et même les fins de semaine, le programme n’aurait pas pu être terminé au 29 août. Hier soir, les directeurs d’école pensaient qu’ils auraient terminé à temps pour la rentrée, mais ce matin, la décision a été prise. “Il est clair que nous ne pouvons pas y arriver. On ne peut pas faire venir des étudiants avec des horaires incomplets », explique M. Lapointe. Dans la plupart des établissements du Québec, l’horaire principal n’est complété que quelques jours avant l’arrivée des étudiants. Les résultats de fin d’année, les cours d’été à terminer, les rattrapages et les inscriptions tardives obligent les chefs d’établissement à se lancer dans un blitz pendant l’été pour compléter les trousses d’outils de travail pour les élèves et les enseignants. “Nous n’avons pas d’autre choix que de le terminer à la dernière minute”, explique le responsable. La direction du lycée de Neufchâtel a envoyé un courrier par mail aux parents pour les informer des changements pour la rentrée. L’information a également été publiée sur les réseaux sociaux. Pour remédier à la situation hors de contrôle, les journées pédagogiques du 21 avril et du 5 mai seront converties en journées de cours. “Nous avons rassuré les parents. Ce ne sont pas des heures perdues », confirme le directeur général du Centre de services scolaires. L’école précise également que les élèves de niveau 1 auront droit à leur journée d’accueil, comme chaque année, afin de sécuriser leur entrée dans l’enseignement secondaire. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.