Article écrit par Publié le 26/08/2022 21:25
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“Nous continuerons à protéger les Français à la fois sur le risque de pénurie et sur les prix.” La présidente des députés de la Renaissance (ex-LREM) Aurore Bergé a exclu, vendredi 26 août, sur Europe 1, que la facture énergétique française augmenterait “de 35 à 50 %” au vu de la flambée des prix de l’électricité. Les prix de gros de l’électricité pour 2023 ont dépassé 1 000 euros par mégawattheure (MWh) vendredi, contre environ 85 euros il y a un an. La loi sur le pouvoir d’achat votée début août “comprend des dispositions qui permettent, jusqu’à la fin de l’année, la protection des Français”, a rappelé le député. “Nous aurons un nouveau débat budgétaire” à l’automne où “la question de l’énergie, à la fois risque de pénurie et prix, sera évidemment évoquée pour continuer à protéger les Français”, a-t-il ajouté. “Nous avons fait des efforts pour que cette facture n’augmente pas aux mêmes dimensions que partout dans les autres pays du monde”, a expliqué le député. Diverses causes sont à l’origine de la flambée des prix, notamment l’épuisement des flux de gaz naturel russe vers l’Europe depuis le début de la guerre en Ukraine, alors que de nombreuses centrales thermiques utilisent le gaz pour produire de l’électricité. En France, seuls 24 des 56 réacteurs nucléaires d’EDF fonctionnent actuellement, en grande partie à cause d’un problème de corrosion, qui ramène la production française d’électricité à des niveaux historiquement bas et fait mécaniquement grimper les prix. Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien