Les normes auxquelles ils peuvent échapper sont liées à la pollution de l’air, mais personne n’a le droit de violer les normes de l’eau. Démarrez le widget. Omettre le widget ? Fin du widget. Revenir en haut du widget ?
Liste des 8 usines autorisées à polluer au-delà des normes (détails des dérogations fournis en fin d’article)
Saguenay–Lac-Saint-Jean :
Elkem Métal, à Saguenay (métallurgie) Rio Tinto Alcan, usine Arvida, Saguenay (aluminium) Rio Tinto Alcan, usine de Laterrière, Saguenay (aluminium)
Maurice :
Usine Westrock, à La Tuque (pâtes et papiers) Usine Kruger Wayagamack, Trois-Rivières (pâtes et papiers)
Abitibi-Témiscamingue :
Aluminerie Horne, à Rouyn-Noranda (production de cuivre) Usine Rayonier, à Témiscaming (pâtes et papiers)
Nord du Québec :
Kraft Nordic SEC – Domtar, à Lebel-sur-Quévillon (pâtes et papiers)
« Dans la majorité des cas, ces exemptions, qui traitent des odeurs ou des émanations de fines particules de poussière, ne sont pas utilisées. » — Extrait du ministère de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique du Québec (MELCC) Cependant, le MELCC n’a pas été en mesure de dire précisément laquelle des huit entreprises respectait les normes, malgré leur droit de s’en écarter. Kruger est sur la courte liste, avec son usine Wayagamack à Trois-Rivières, même si l’entreprise prétendait ne bénéficier d’aucune exemption. Photo : Radio-Canada / Martin Chabot
La santé publique surveille ces usines
Les dépassements autorisés par Québec ont été communiqués aux directions régionales de santé publique concernées, a indiqué le directeur national de la santé publique du Québec, Luc Boileau, dans un communiqué. “Nous surveillons de près toutes ces situations de dépassement. Au vu des informations fournies, la majorité d’entre elles ne soulèvent pas de préoccupations majeures et, pour certaines, la situation générale semble s’améliorer, ce qui est rassurant. » — Une citation de Luc Boileau, directeur national de santé publique du Québec Le Dr Boileau ajoute : Nous ferons le nécessaire pour approfondir notre compréhension de ces situations afin que, le cas échéant, des solutions concrètes puissent être proposées afin que les citoyens puissent continuer à bénéficier des conditions environnementales nécessaires à leur santé et à leur bien-être.
Gâcher
La semaine dernière, le ministre de l’Environnement du Québec, Benoit Charette, a été corrigé après avoir soutenu que 89 entreprises ont le droit de polluer au-delà des normes, en parlant spécifiquement de pollution excessive. Son cabinet l’avait corrigé en disant que le chiffre réel était bien inférieur, sans donner plus de détails. Le ministre des Finances, Pierre Fitzgibbon, a également fait de fausses déclarations, laissant entendre que ces 89 entreprises veulent se conformer aux règles mais ont besoin de temps pour le faire. La plupart des médias, dont Radio-Canada, avaient rapporté cette information erronée. Plusieurs entreprises avaient démenti polluer au-delà des normes, malgré leur présence sur la liste des 89 certificats. Le Conseil de l’industrie forestière a même déclaré que l’industrie des pâtes et papiers ne faisait pas exception. Enfin, quatre des huit usines relèvent de ce secteur. Kruger avait également affirmé ne bénéficier d’aucune dérogation aux normes environnementales, mais son porte-parole a changé d’avis et admet maintenant les avoir “légèrement” dépassées à l’usine Wayagamack de Trois-Rivières.
Tous les documents ne sont pas encore publics
Le ministère a révélé 18 attestations de décharge sur un total de 89 car plusieurs sont encore entre les mains d’entreprises qui assurent la protection d’informations sensibles avant d’autoriser leur publication. En revanche, les documents des huit qui peuvent s’écarter des normes sont effectivement publiés. Les normes actuelles ne seront pas modifiées, a promis le sous-ministre Marc Croteau. Démarrez le widget Twitter. Omettre le widget ? Fin du widget Twitter. Revenir en haut du widget ?
Détails de l’exonération par région
Démarrez le widget. Omettre le widget ? Fin du widget. Revenir en haut du widget ? Le ministère estime que les deux alumineries de Rio Tinto Alcan sur la liste respectent effectivement les normes, malgré leur droit de s’en écarter. Elkem Metal affirme, pour sa part, qu’elle n’a pas eu besoin d’utiliser sa licence spéciale depuis de nombreuses années. Démarrez le widget. Omettre le widget ? Fin du widget. Revenir en haut du widget ? Démarrez le widget. Omettre le widget ? Fin du widget. Revenir en haut du widget ? Le ministère de l’Environnement signale que le Département de la santé publique [de l’Abitibi-Témiscamingue] a soulevé une préoccupation d’impact sur la santé pour les particules fines PM 2,5 et a demandé que l’usine soit soumise à une norme d’air ambiant dans le prochain certificat de décontamination, dont le renouvellement est en cours. Démarrez le widget. Omettre le widget ? Fin du widget. Revenir en haut du widget ? L’entreprise de Lebel-sur-Quévillon prétend qu’il y a une erreur dans la liste du ministère et qu’elle n’a pas le droit de déroger aux normes qu’elle respecte. De la liste originale de 89 installations, 12 ne sont plus en opération et 69 sont assujetties à des exigences et normes plus strictes ou similaires à la réglementation en vigueur au Québec.