• À lire aussi : Québec 2022 : PQ et PLQ se battent et misent sur des candidats moins prestigieux • À lire aussi : Fusillades à Montréal : Legault devrait être au sol plutôt que Zoom, selon Anglade Vincent Lemay-Thivierge, qui s’est présenté pour Québec solidaire en 2012 et 2014 dans Saint-Jérôme, a annoncé en mai dernier qu’il voulait représenter les gens de la circonscription de Prévost à l’Assemblée nationale. Une page Facebook “Vincent Lemay-Thivierge candidat du Parti Québécois” avait également été mise en place. Tout au long de l’été, les posts de l’artiste, qui est aussi le frère de l’acteur Guillaume Lemay-Thivierge, ont entretenu une certaine ambiguïté et pourraient laisser penser qu’il était le candidat proposé par le parti. Il évoque notamment des “rencontres en cuisine” et une “tournée du comté”, parle du candidat du comté voisin comme de son “collègue”, dit avoir rencontré le maire de Prévost tout en faisant la promotion de sa “candidature à la députation”. En fait, il attendait l’autorisation du parti qui lui permettrait de revendiquer l’investiture. À la suite des élections de 2018, un comité de nomination a été créé pour évaluer les candidats et les autoriser à participer au concours de nomination de chaque comté. L’autorisation n’est pas l’approbation du chef. L’objectif est d’éviter les soubresauts de campagne où un candidat est submergé par ses rivaux et éclipse son parti, explique Jocelyn Caron, président du Parti québécois et président du comité des candidatures. «M. Lemay-Thivierge n’a jamais eu cette autorisation, il n’a jamais eu son autorisation, on l’a souvent averti de cesser d’être candidat du Parti québécois parce qu’il ne l’était pas», souligne M. Caron. “C’est un peu comme dire [qu’on a] un nouvel emploi avant la réponse de l’employeur », ajoute le président. M. Lemay-Thivierge a cependant continué à se présenter ainsi malgré les avertissements. Après évaluation, le PQ n’a pas souhaité accorder cette autorisation et en a informé le directeur concerné il y a quelques jours. Le 20 août, M. Lemay-Thivierge confirmait également sur sa page qu’il ne serait pas candidat. Le parti assure que le flirt de M. Lemay-Thivierge avec la solidarité québécoise ou les déclarations de son frère au sujet du vaccin n’ont rien à voir avec sa décision. Cependant, le détail des raisons reste confidentiel. « Nous ne divulguons jamais les motifs de refus, l’accord déontologique que nous avons avec les personnes qui soumettent un bulletin de vote est que le processus reste confidentiel, insiste M. Caron. Le but n’est pas de nuire inutilement à la réputation des gens. Nous avons essayé de joindre M. Lemay-Thivierge, en vain. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.