Publié à 6h56 Mis à jour à 8h38
Mayssa Ferah La Presse
Les policiers se sont présentés vendredi matin dans le même secteur de Deux-Montagnes où ils s’étaient rendus mardi pour des fusillades. Les événements ont eu lieu vers 02h00 jeudi soir. On parle d’une dizaine de coups de feu tirés dans une résidence de la 15e avenue, a précisé Jean-Philippe Lambet, porte-parole du service de police du Lac des Deux-Montagnes. Mardi dernier, une résidence située au même carrefour avait déjà été la cible de coups de feu. Aucun blessé n’a été signalé. “Nous enquêtons actuellement pour savoir si les deux événements de cette semaine sont liés”, a expliqué le porte-parole. La police de Deux-Montagnes a évoqué la possibilité que ces fusillades qui ont touché une maison familiale soient également liées à un incendie criminel qui a visé un membre de la famille de Tony Accurso en juillet. L’ancien entrepreneur en bâtiment lui-même habite dans cet immeuble. Il a également expliqué jeudi à La Presse qu’il n’est aucunement lié aux fusillades près de chez lui dans la nuit de lundi à mardi, à Deux-Montagnes. L’homme de 70 ans a contacté La Presse, furieux, pour dénoncer ce qu’il prétend être un faux lien entre l’événement et la proximité de sa propriété, tel que rapporté par les médias. “Laissez-moi tranquille. Le fait que nous vivions dans la même rue ne garantit pas que nous soyons connectés, a-t-il déclaré lors d’un appel téléphonique jeudi après-midi. Rien n’indique que j’ai quelque chose à voir avec cela.” Avec Francis Vailles
