Posté à 6h00
Francis Vailles La Presse
L’homme de 70 ans a contacté La Presse, furieux, pour dénoncer ce qu’il prétend être un faux lien entre l’événement et la proximité de sa propriété, tel que rapporté par les médias. PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE Tony Accurso, en janvier 2021 “Laissez-moi tranquille. Le fait que nous vivions dans la même rue ne garantit pas que nous soyons connectés, a-t-il déclaré lors d’un appel téléphonique jeudi après-midi. Rien n’indique que j’ai quelque chose à voir avec cela.” Selon le porte-parole de la police de Deux-Montagnes, Jean-Philippe Labbé, plusieurs coups de feu ont été tirés vers une résidence située à deux maisons de la propriété de Tony Accurso sur la 15e avenue, qui surplombe un sac. Cette propriété est adjacente à la maison d’un des fils de l’ancien magnat de la construction. Des balles ont touché deux véhicules garés dans l’allée de la propriété en question, ainsi que la façade de la résidence. Les policiers ont trouvé des douilles au sol, qu’ils ont analysées. La maison a été achetée en mai dernier par une famille sans problème, nouvelle à Deux-Montagnes, explique M. Labbé. “Rien ne nous porte à croire qu’il est lié à M. Accurso ou à son fils et sa famille”, a-t-il déclaré. La police a rencontré des résidents locaux, dont le fils de Tony Accurso, à la recherche de témoins de la scène, qui s’est produite vers 4 heures du matin. Au téléphone, Tony Accurso demande que « la SQ entre et fasse une véritable enquête. Je ne veux pas que les gens se sentent en danger.”
Incendie criminel
En juillet, par ailleurs, un véhicule stationné à l’entrée de la résidence du fils de Tony Accurso a été incendié. La police de Deux-Montagnes pense qu’il s’agit d’un incendie criminel. Selon Tony Accurso, il s’agissait de la voiture blanche de la femme de son fils et il pense qu’elle a été confondue avec un autre véhicule blanc du quartier. En juillet 2018, Tony Accurso a été condamné à quatre ans de prison après une importante affaire de corruption à Laval. L’homme a été libéré en juin dernier dans l’attente d’une décision de la Cour suprême du Canada sur l’opportunité d’entendre ou non sa cause en appel dans les mois à venir. Le juge qui l’a libéré a estimé que Tony Accurso ne constituait pas un risque pour la sécurité publique.
