La centrale nucléaire de Zaporijia a été “complètement déconnectée” du réseau électrique

La centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, sous contrôle russe et victime de plusieurs bombardements, est “totalement déconnectée” du réseau électrique après avoir endommagé des lignes de communication “pour la première fois de son histoire”, a indiqué l’Ukraine. opérateur Energoatom. Ceux-ci ont été endommagés par des “incendies” près de l’usine et les “attentats terroristes” de la Russie ces derniers jours, a déclaré Energoatom. “Trois autres lignes de communication ont été précédemment détruites lors d’attaques terroristes russes”, a déclaré l’opérateur. L’alimentation électrique de la centrale nucléaire elle-même est assurée par la centrale thermique. « Des opérations sont en cours pour raccorder un réacteur au réseau », a-t-il ajouté.

Discussion entre la France et la Russie à propos de Zaporijia

Une éventuelle visite de la centrale nucléaire par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), approuvée par Vladimir Poutine, n’a pas encore été déterminée. Une discussion entre le ministre des Armées Sébastien Lecorno et son homologue russe a eu lieu jeudi à ce sujet. “L’importance de l’inspection de la centrale de Zaporozhye par les représentants de l’AIEA et la volonté de leur apporter l’assistance nécessaire ont été soulignées”, a annoncé l’ambassade de Russie en France sur Twitter.

Une gare a été touchée par des missiles russes

La Russie a affirmé avoir tué “plus de 200 soldats ukrainiens” dans une attaque qui a touché mercredi la gare de Chaplyne, dans la région de Dnipro (centre-est de l’Ukraine). Le bilan est d’au moins “25 morts, dont deux enfants, et 32 ​​blessés”, selon les informations communiquées jeudi matin sur Telegram par la compagnie ferroviaire ukrainienne. Les responsables “devront être tenus pour responsables”, a prévenu le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell.

Cour internationale de l’année ?

Kyiv envisage de mettre en place un tribunal international l’année prochaine pour juger le président russe Vladimir Poutine et les responsables de l’invasion de l’Ukraine, a déclaré à l’AFP Andriy Smirnov, chef adjoint de l’administration présidentielle ukrainienne. “C’est la seule option pour traduire rapidement en justice les criminels qui ont déclenché la guerre contre l’Ukraine. La meilleure, la plus rapide et la plus efficace”, a insisté le haut responsable.