En 2003, Nancy Therrien et Dany Langelier ont choisi d’investir plus de 55 000 $ dans cette roulotte afin d’obtenir l’autorisation écrite de la ZEC de Forestville pour la laisser à leur camping à l’année. « Nous avons donc, lorsque nous avons obtenu la licence en 2003, construit cette roulotte parce que c’était une exigence du contrat de la ZEC à l’époque. Nous l’avons construit aux Maisons Ouellet à Rivière-du-Loup. C’était un peu notre rêve de retraite pour mon mari et moi », a déclaré la résidente de Forestville. Mais cette transaction coûteuse de ZEC a échoué en raison du resserrement de la réglementation en 2016 entourant les campings dans les zones contrôlées de la province. «Ce qui rend la chose plus urgente cette année, c’est que la décision sera prise dans quelques jours, peut-être quelques semaines tout au plus», estime Nancy Therrien, qui craint de recevoir prochainement un avis de Québec l’obligeant à retirer la bande-annonce de . Les vacanciers se sentent lésés, qui prétendent avoir respecté les exigences de la zec de l’époque, d’autant plus qu’ils estiment ne pas pouvoir récupérer l’argent qu’ils ont investi en vendant la roulotte. “Le principe, c’est qu’on a eu l’autorisation, on s’engage sur tous les points. On n’est pas des escrocs, loin de là, on a fait ce qu’il fallait faire, dans les règles de l’art, comme on dit”, s’est défendue Forestvilloise. Le couple n’exclut pas d’intenter une action en justice contre la ZEC de Forestville et le fera si aucune entente n’est conclue. “Mais je ne vais pas accepter de m’en aller et d’être obligée de vendre ma roulotte à ce prix-là alors que j’en ai le droit et qu’ils m’ont fait investir”, a fulminé Nancy Therrien. Par courriel, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a écrit qu’il n’était pas en mesure de répondre jeudi aux questions de TVA Nouvelles, car elles concernent également le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles.