• À lire aussi : SPVM : 16 nouveaux policiers prennent leur retraite • Lisez aussi : Legault devrait être sur le terrain, pas Zoom, dit Anglade • À lire aussi : Violence armée : annonce de Québec jusqu’à dimanche « Le directeur général de l’école participera dans les prochains jours à une rencontre avec des représentants du ministère de la Sécurité publique, Mme Sophie Roy, directrice du SPVM, et M. Martin Prud’homme, directeur adjoint de la sécurité urbaine de la Ville de Montréal, afin que les discussions se poursuivent sur le rôle que l’ENPQ pourrait jouer pour soutenir la Ville de Montréal », a indiqué la fondation dans un courriel. Il faut dire que l’école travaille déjà fort pour rattraper les retards de diplomation qui se sont accumulés pendant la pandémie. Elle formera ainsi une centaine de policiers supplémentaires annuellement pendant quatre ans. La question demeure de savoir si les futurs policiers sont toujours intéressés, dans le contexte, à poursuivre une carrière à Montréal. Selon le travailleur social et retraité de la SQ Michel Tourigny, ils seraient prêts à le faire pour décrocher un premier emploi. En revanche, ceux qui s’y trouvent sont frappés d’un désenchantement soudain de la réalité. « J’ai des collègues de la police de Montréal, en ce moment, qui me disent quand je vois quatre personnes racistes dont on sait qu’elles ne travaillent pas, rouler en Mercedes ou en BMW et ils passent en passant et nous font un doigt d’honneur. l’honneur mobile en main dans quel état d’esprit pensez-vous que nous soyons », a déclaré Michel Tourigny. Daniel Cournoyer, un ancien policier du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), note qu’il y a des policiers qui travaillent les deux mains liées pour provoquer la vague de violence armée. “Il y a un phénomène qui fait que la police n’ose plus intervenir dans certaines situations pour éviter de passer par toutes les démarches administratives, morales, etc. phénomène », a-t-il déclaré. En novembre dernier, un chercheur de l’ENPQ publiait les premiers résultats d’une étude démontrant qu’il y a un “désengagement policier” au Québec.