• À lire aussi : Passants ciblés au hasard : un des auteurs de la fusillade de Rivière-des-Prairies trahi par son ADN • À lire aussi : Deux meurtres en 30 minutes : pas question que Montréal devienne un « terrain de tir », dit Legault • À lire aussi : Deux meurtres en plein jour à 30 minutes d’intervalle à Montréal Le chef libéral s’est rendu sur les lieux de la fusillade de mardi sur la rue Saint-Denis pour dénoncer l’inaction du gouvernement Legault face à une recrudescence de tels événements dans la région de Montréal. Il faut plus qu’un zoom et des lignes de communication pour régler la situation de la violence armée. Il faut faire plus de prévention, donner aux villes les moyens d’embaucher des ⬆️ policiers, et fournir ⬆️$ aux municipalités pour mieux soutenir les forces policières. pic.twitter.com/WuFnUiyhFp – Dominique Anglade (@DomAnglade) 25 août 2022 La première chose à faire pour régler la situation serait de la prendre au sérieux, a commencé Mme Anglade. “Et ce n’est pas pris au sérieux lorsque vous réagissez simplement sur Twitter et que vous organisez des réunions Zoom.” Le chef des libéraux faisait alors référence à un message publié hier par le premier ministre sur son compte Twitter. « Après les 2 meurtres d’hier à MTL, j’ai discuté avec la VPM et ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, et avec Valérie Plante. Nous ne lésinerons pas sur les moyens pour rétablir l’ordre et protéger les citoyens. Nous soutiendrons nos forces de police pour mettre fin à ces violences”, a écrit François Lego. « Notre gouvernement n’a jamais refusé une demande de la Ville de Montréal pour la sécurité publique. Nous augmentons constamment les budgets pour augmenter les ressources, soit pour la prévention, soit en augmentant le financement des organismes communautaires, soit en sévissant avec l’Opération Centaure », s’est défendue l’attachée de presse de Geneviève Guilbault, notant que les discussions entre le gouvernement et la Ville de Montréal se poursuivront pendant encore les prochains jours « pour laisser le temps à la Municipalité de déterminer ses besoins ». Solutions Concrètement, le Parti libéral propose d’augmenter le nombre de policiers sur le terrain, de faire plus de prévention et d’augmenter le financement afin que la Ville de Montréal dispose de tous les outils nécessaires pour faire face à l’augmentation de la violence armée dans ses rues. Mme Anglade n’a pas précisé le nombre de policiers supplémentaires qu’il faudrait ajouter, laissant à la municipalité le soin de déterminer ses propres besoins dans ce domaine. Quant à la prévention, il suggère d’investir 90 millions de dollars supplémentaires pour doubler le budget de l’Opération Centaure. Arrêtez le saignement Du côté de Québec solidaire, on regrette aussi que les corps policiers soient souvent débordés par le travail psychosocial sur le terrain. Pour arrêter l’hémorragie, le parti propose donc que plus de moyens soient alloués à ce domaine et que la communauté soit remboursée pour soulager les policiers de cette charge supplémentaire et leur permettre de se concentrer sur la lutte contre le crime organisé. Dans un communiqué de presse, QS a également noté qu’un gouvernement uni ferait pression sur le gouvernement fédéral pour accélérer l’interdiction des armes à feu, comme l’a demandé la ville de Montréal. Duhaime veut 400 policiers de plus Le Parti conservateur du Québec propose d’embaucher 400 policiers de plus à Montréal d’ici trois ans, a annoncé Eric Duhaime en conférence de presse à Montréal jeudi après-midi. Le chef conservateur a également noté que les armes utilisées lors des événements des derniers jours sont toutes des armes illégales. Selon lui, le gouvernement Legault devrait faire pression sur le gouvernement fédéral pour arrêter le problème à la source en s’attaquant à l’entrée d’armes sur le territoire québécois. “Vous devez commencer à nommer le problème si vous voulez trouver la solution”, a-t-il déclaré. Les conservateurs veulent aussi des peines plus sévères pour les trafiquants d’armes à feu. « Nous devons envoyer le message que les personnes qui achètent ou vendent des armes feront face à des conséquences très graves », a déclaré Éric Duhaime.