• À lire aussi : ‘Tout est sur la table’ pour le recrutement policier, dit Plante • Lire aussi : Fusillades : “Le sentiment de sécurité est affecté”, reconnaît le maire • Lire aussi : Personnel policier :[L’administration Plante] ment comme il respire », se plaint Coderre C’est Yves Francoeur de la Fraternité des policiers de Montréal qui a révélé le premier cette semaine que 16 des vingt nouveaux policiers embauchés en septembre avaient pris leur retraite pour travailler ailleurs. Sophie Roy, directrice par intérim du SPVM, a confirmé la nouvelle aujourd’hui. Le SPVM a tout de même réussi à trouver 20 policiers ailleurs pour le prochain recrutement, ajoute-t-il. Ces retraits envoient un drôle de message, estime l’opposition à l’Hôtel-de-Ville.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cela : la violence armée visant les policiers eux-mêmes, mais aussi la politique d’arrestation, dont certains policiers croient marcher sur des œufs. Le phénomène des policiers filmés régulièrement lors d’interventions est également répandu. Ajoutez à cela les heures supplémentaires imposées, explique Abdelhaq Sari de l’opposition. « Nos policiers ici à Montréal souffrent d’une certaine fatigue mentale et physique. Ils ont des heures supplémentaires obligatoires et cela les fatigue beaucoup, comme ce que nous avons vécu dans le système de santé. On a une administration qui gouverne par les réseaux sociaux, pire encore, qui essaie de plaire à sa base militante au lieu de travailler très fort avec des actions concrètes et directes pour restaurer et prioriser la tranquillité d’esprit à Montréal », explique Abdelhaq Sari de l’opposition. participe au comité de salut public.