• À lire aussi : Pont de Québec : ‘Il est temps d’arrêter de rigoler’, dit Marchand • Lire aussi : Gestion dynamique des voies obligatoire Le pont de Québec, construit il y a plus de 100 ans, nécessite des travaux importants. « L’engagement fédéral est clair, récupérer le pont et voir à son entretien. Et là, j’entends le gouvernement du Québec sur un coup de tête s’assurer que ça ne marche pas! On veut que ça marche, mais l’engagement du gouvernement du Québec est d’en payer le prix. C’est 200 millions de dollars dans le Plan québécois des infrastructures (PQI) pour 10 ans», fait valoir en entrevue à TVA Nouvelles, le ministre de la CAQ et député de Charlesbourg, Jonatan Julien. Le gouvernement Legault paie le Canadien National pour utiliser le pont de Québec. « On veut que le gouvernement fédéral s’entende avec le CN, mais le problème, c’est qu’Yvon Charest [le négociateur au dossier] négocie et c’est l’intéressé qui assumera 50 % du coût de cette entente, c’est le gouvernement du Québec. Nous disons : Non. Nous avons nos engagements sur le tablier et le droit d’usage. Que le gouvernement fédéral respecte ses engagements et acquiert [du pont de Québec]», déclare le ministre Julien. « Le pont Champlain, le pont Victoria, est-ce que Québec paie la moitié des coûts de réparation? Et bien non! C’est une mauvaise affaire qu’il nous propose”, confie Jonatan Julien. Le ministre fédéral de la circonscription de Québec, Jean-Yves Duclos, ne partage pas cet avis, saluant l’entente conclue entre le gouvernement fédéral et le CN ainsi que le travail du négociateur Yvon Charest. Il est en désaccord avec le blocage du gouvernement Legault. « Le gouvernement du Québec voudrait bloquer cette entente. Ce serait alarmant si c’était le cas. Évidemment parce qu’on pourrait penser que le blocage de l’entente pour le 1er maillon dans la région de Québec, le pont de Québec, pourrait favoriser les arguments en faveur du 3e maillon. Surtout, cela priverait la région de Québec de fonds très importants que le gouvernement canadien pourrait mettre à la disposition de notre région pour restaurer et pérenniser une infrastructure absolument nécessaire », affirme Jean-Yves Duclos.