Emmanuel Macron a promis jeudi que l’ajustement des salaires des enseignants se “continuerait” afin qu’aucun d’entre eux ne démarre sa carrière “avec moins de 2000 euros nets” par mois. Dans le Grenelle de l’éducation qui a débuté en 2020, “vous (…) avez entamé il y a 2 ans un ajustement général des salaires, qui va se poursuivre, en veillant à ce qu’aucun enseignant ne démarre sa carrière avec moins de 2000 euros nets” par mois et qui “permettra une augmentation d’environ 10% des salaires par rapport au statu quo”, a déclaré le président de la République devant les recteurs et rectrices réunis à la Sorbonne pour leur rentrée scolaire. Lire aussi Pénurie d’enseignants : à une semaine de la rentrée, Pope Diaz visite une cellule de crise A cette augmentation générale de salaire, “à palier inconditionnel”, s’ajoutera une “convention pour les enseignants” qui leur permettra, sur la base du volontariat, de “s’engager (…) dans des missions complémentaires”, telles que le suivi individualisé, des tâches d’encadrement ou des “actions qui ont du sens”, et qui seront “récompensées”, a précisé le chef de l’Etat. Lors d’une conférence de presse, Stéphane Crochet, secrétaire général du syndicat des enseignants SE-Unsa, a exprimé le souhait que cette revalorisation profite aux enseignants “de l’année de pratique” et non de leur titularisation. Par ailleurs, “2000 euros est un chiffre que nous nous étions fixé comme objectif”, mais “en 2020”, a-t-il précisé. Compte tenu de l’inflation, ce montant devrait être réévalué “aujourd’hui probablement à 2200 euros”, selon lui.