COVID FRANCE.  Après une série de perturbations liées au jour férié du 15 août, les chiffres du Covid en France repartent à la baisse ce mercredi 24 août.  Voici le dernier rapport.            

Sommaire Le dernier bilan du coronavirus en France, en date du 24 août 2022, fait état de 21 289 cas en 24 heures, soit 14 456 cas de moins que mercredi dernier. La moyenne sur 7 jours monte à 18 974 cas recensés quotidiennement contre 21 039 hier et le taux d’incidence à 182,30 cas pour 100 000 habitants en France aujourd’hui (183,49 hier). Le nombre de décès enregistrés en 24 heures à l’hôpital est de 52 morts (hors Ehpad), soit 36 ​​de moins qu’hier et 40 de moins que mercredi dernier. 15 551 malades du Covid-19 sont actuellement pris en charge dans les hôpitaux, soit 129 de moins qu’hier, tandis que 853 personnes sont prises en charge en réanimation, soit 18 de moins. Au cours des dernières 24 heures, 597 patients ont été admis dans les hôpitaux, soit 63 de moins que la veille et 382 de moins que mercredi dernier. 65 admissions en réanimation ont été enregistrées, soit 9 de plus qu’hier mais 44 de moins que mercredi dernier. Voici les dernières données officielles disponibles sur le Covid-19 en France selon les bilans quotidiens de Santé publique France, du site de données Geodes et Data.gouv, basés sur les données des tests SI-DEP, les données hospitalières et les commentaires. les établissements médico-sociaux, y compris les maisons de repos. Beaucoup de précisions sont nécessaires pour bien comprendre ces éléments. Ils sont détaillés ci-dessous dans le tableau : PRÉCISION : depuis le 16 janvier 2022, la publication officielle du nombre total de cas confirmés depuis le début de l’épidémie (cumul total) est suspendue “en raison d’un allongement de la période de consolidation des données”, précise Data.gouv. Par conséquent, le premier chiffre indiqué ci-dessus n’est pas un chiffre officiel, mais est issu d’une agrégation effectuée par nos soins à partir de données non agrégées publiées quotidiennement via la base de données SI-DEP. Les réinfections sont comptées comme de nouveaux cas. Par ailleurs, depuis le 8 juin 2022, Santé Publique France et Data.gouv ne mettent plus à jour les données épidémiques les week-ends et jours fériés. Voici le nombre de cas de Covid-19, de décès, d’hospitalisations, de réanimations et de traitements vus en plus ou en moins par rapport au bilan précédent (généralement la veille). Dernières données disponibles en France selon les bilans quotidiens de Santé publique France et Data.gouv : PRÉCISION : concernant les données quotidiennes sur l’épidémie, et notamment le nombre de cas, la Santé publique française précise que « les données peuvent être très variables en fonction des activités de dépistage (réduction des activités le week-end par exemple, réduction mécanique du nombre de cas le lundi) et les délais de rendu des résultats » (généralement 24 à 48 heures). Lire aussi Nouveaux cas covid, taux de tests positifs, part de la population testée… Linternaute vous offre un accès gratuit aux données sur l’évolution de l’épidémie dans votre commune. Je vois A partir des données quotidiennes sur le coronavirus en France, nous avons élaboré plusieurs courbes qui permettent d’observer l’évolution du virus en fonction du nombre de cas confirmés, du nombre d’hospitalisations et de patients en réanimation, du nombre de décès hospitaliers et du nombre de les décès hospitaliers et les décès totaux et le nombre de rapatriements, assimilés aux traitements. Pour le premier graphique, la courbe représente la moyenne des cas enregistrés quotidiennement pendant 7 jours, tandis que les barres représentent le nombre de cas enregistrés dans le dernier rapport quotidien. Pour les autres graphiques, la courbe représente le total (ex : total des admissions en cours) tandis que les barres correspondent aux évolutions quotidiennes (soldes hospitaliers chaque jour, nouveaux décès…). Précisions sur le nombre de cas : plusieurs changements dans la méthode d’enregistrement des tests positifs ont pu perturber la comptabilisation des cas depuis le début de l’épidémie :

Le gouvernement français et la Santé publique ont changé la méthode de collecte des données sur les résultats des tests à la mi-mai 2020, avec le projet SI-DEP. Par conséquent, les données enregistrées avant et après le 13 mai 2020 ne sont pas complètement comparables. Le nombre et la nature des tests effectués ont beaucoup évolué. De quelques milliers de tests au début de l’épidémie, la France est passée à plus d’1 million de tests chaque semaine puis à 2 millions début novembre 2020, affectant forcément les chiffres. De plus, au plus fort de la première vague en mars/avril 2020, les tests concernaient majoritairement les personnes gravement malades, généralement hospitalisées, laissant de côté tous les patients ne présentant pas ou peu de symptômes. Le nombre réel de cas de Covid-19 en France était donc considérablement supérieur au nombre estimé de cas confirmés au cours de cette période. A la mi-novembre 2020, le nombre de tests positifs comprend, en plus des tests PCR, les résultats des tests antigéniques. Une double correction a été apportée par la Santé publique de France le 20 mai 2021. Alors qu’il y avait plus de 5,9 millions de cas en France depuis le début de l’épidémie, ce chiffre a été révisé à près de 5,57 millions, soit 348 846 cas de moins. Une correction très visible dans la courbe ci-dessus. D’autres “incidents” liés aux flux de données ont été signalés à plusieurs reprises par la Santé publique française.

Précision pour les hôpitaux : il faut distinguer ici l’évolution du nombre total de patients hospitalisés à l’instant T et les nouvelles hospitalisations, c’est-à-dire les nouvelles admissions chaque jour à l’hôpital (brutes). Dans un cas, il s’agit d’un bilan, qui tient compte des admissions, mais aussi des sorties d’hôpital (traitements ou décès). Dans l’autre, on ne parle que de nouvelles hospitalisations ou d’un traitement intensif au Covid dans la journée. Les données d’hospitalisation prennent également en compte les patients admis à l’hôpital “avec” Covid-19 plutôt que “pour” Covid-19. Ils peuvent donc prendre en compte les patients hospitalisés pour une autre raison. Parmi l’ensemble des patients atteints du Covid-19, la proportion de patients admis à l’hôpital pour une autre raison que le Covid-19 (mais porteurs du SRAS-CoV-2) pourrait avoir atteint jusqu’à un tiers des patients selon les données détaillées de Santé publique France est disponible depuis fin janvier 2022. Précision sur le nombre de décès : depuis mai 2020, la Santé publique française ne met plus à jour quotidiennement le bilan sur les Ehpad. Ce rapport a été mis à jour toutes les semaines, puis plusieurs fois par semaine pour finalement se stabiliser au rythme d’une à deux fois par semaine. Nous avons donc préféré dans un premier temps supprimer le nombre de décès quotidiens en EHPAD afin de ne pas fausser les graphiques. À la demande de plusieurs lecteurs, depuis le 13 novembre 2020, nous affichons à nouveau des mises à jour sur les décès en maison de retraite (barres gris foncé) qui provoquent des pics artificiels dans les mises à jour. Des erreurs et des corrections de données ont également été signalées dans plusieurs cas par la Santé publique française depuis la mi-mars 2020, mais ont également été observées fin 2021, entraînant parfois des surestimations généralement suivies d’évolutions négatives du nombre de décès. Le ministère de la Santé calcule, à partir des données brutes, une série de statistiques sur l’évolution du Covid-19 dans le pays. Quatre indicateurs particulièrement importants sont présentés ci-dessous : le taux de positivité des tests RT-PCR, le taux d’incidence, le nombre de reproduction effective et le taux d’occupation des lits de réanimation. Si le premier et le dernier sont faciles à comprendre (pourcentage de tests positifs sur le nombre total de tests effectués et proportion de lits de réanimation occupés selon la capacité initiale du pays), les deux autres méritent d’être définis. Le taux d’incidence, représenté par la deuxième courbe, est considéré comme un indicateur clé de la virulence du virus. Il s’agit du nombre de nouveaux cas de coronavirus diagnostiqués par PCR survenus au cours des 7 derniers jours. Ce nombre est lié au nombre d’habitants, c’est-à-dire un pourcentage exprimé pour 100 000 habitants. Le nombre de reproduction (R) correspond au nombre moyen d’individus infectés par un patient. Si ce nombre est supérieur à 1, cela signifie qu’une personne atteinte du Covid-19 contamine plus d’une personne en moyenne et donc que la maladie progresse. Si vous ne voyez pas l’infographie, cliquez ici Précision sur le taux de positivité et le taux d’incidence : La Santé publique de France a changé le mode de calcul de ses principaux indicateurs que sont le taux d’incidence et le taux de positivité des tests le 8 décembre 2020. L’ajout des tests antigéniques au premier indicateur a alors mécaniquement gonflé le résultat du calcul. Le taux de positivité a chuté drastiquement. La raison cette fois vient du décompte des tests négatifs : si une même personne a passé plusieurs tests en 60 jours et qu’ils sont négatifs, maintenant chacun d’eux est compté. Auparavant, si une personne était testée négative plusieurs fois de suite dans les 60 jours, seul le premier test comptait. Juste en cas de test…