Cette attaque menée “à l’aide d’un cryptomètre” a abouti à “un système d’information inaccessible” et “des données sensibles ont été cryptées”, a expliqué le service communication de l’hôpital du Havre.

Un “plan blanc” a été activé

Le réseau informatique des autres établissements du groupe hospitalier a été isolé et le processus de retour à la normale est en cours, selon l’hôpital. La direction, qui n’avait pas reçu de “demande formelle de rançon”, a annoncé qu’elle porterait plainte. Le logiciel Cryptolocker, apparu en 2013, crypte les données sur des serveurs ciblés et demande une rançon, généralement payée en crypto-monnaies telles que le bitcoin, pour casser le cryptage. Un “plan blanc” a été activé et une cellule de crise de 14 personnes a été activée, selon un communiqué de l’administration hospitalière. “La prise en charge des patients n’est pas affectée”, souligne-t-il.

Demande de rançon pour l’Hôpital du Sud Francilien

Dans cet Ehpad, où travaillent 55 agents pour 60 résidents, « l’incident reste relativement isolé, il y a dix postes informatiques et un serveur. Des procédures dégradées ont été mises en place mais il n’y a pas le même impact que dans un hôpital”, estime le service communication. L’attaque informatique contre l’hôpital Centre Sud Francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes, au sud-est de Paris, dans la nuit de samedi à dimanche a provoqué de graves perturbations dans ses services. Une demande de rançon de 10 millions de dollars, rédigée en anglais, a été exigée par les pirates.