• Lire aussi : Fusillades : “Le sentiment de sécurité est affecté”, reconnaît le maire • À lire aussi : Deux meurtres en 30 minutes : pas question que Montréal devienne un « terrain de tir », dit Legault • À lire aussi : Deux meurtres en plein jour à 30 minutes d’intervalle à Montréal «Je pense que c’est un message spécial alors que la population n’a jamais autant eu besoin de la présence de la police», déclare Dominic Ricard, président de l’Association de la police provinciale du Québec. M. Ricard s’étonne de voir que la Société générale des étudiants du Collège de Maisonneuve (SOGEECOM) a publié un texte intitulé « Abolir la police, comment ça marche ? dans le calendrier 2022-2023. Ce document rédigé par une association militante américaine soutient que “les flics n’empêchent pas le crime”. “Au lieu de cela, ils le causent sciemment par la destruction violente de nos communautés”, lit-on. Journal de l’étudiant Cet agenda est créé et parrainé par l’association étudiante et le Collège de Maisonneuve n’a aucun droit de regard. “Le collège se détache complètement de ce choix éditorial par rapport à l’article en question”, indique Émilie Laramée, porte-parole du Cégep. Cependant, SOGEECOM estime pouvoir continuer à défendre les droits des étudiants en techniques policières. “On ne vient pas spécifiquement critiquer les étudiants du programme, on vient critiquer les institutions de la police”, explique Arthur Van Neste, porte-parole de la SOGEECOM pour les affaires extérieures. Cependant, le texte précise que “le ‘travail’ de la police consiste principalement en des contrôles routiers inutiles, en l’arrestation d’usagers de drogue non violents, en le harcèlement de personnes noires et racistes”. Dans un post Facebook, la Fédération des polices municipales du Québec affirme qu’elle « ne laissera pas cette situation en l’état, dans un contexte où nous vivons un désengagement policier ». De son côté, l’Association des chefs de police du Québec trouve « décevant » de constater que l’article a été publié sans même pouvoir donner son avis. “[On] croit fermement que le maintien de l’ordre est nécessaire au bon fonctionnement de notre société », soutient également l’Association.