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Les services de biologie médicale et d’imagerie sont opérationnels, la configuration des appareils n’a pas été affectée par la cyberattaque. Cependant, ils ne peuvent plus transmettre les résultats rapidement, précise l’hôpital. “Tous les tests sont faits manuellement”, explique le délégué syndical SUD-Santé du CHSF, Franck Banizette. Avec des retards, donc, plus longs que la moyenne. Les patients qui ont besoin d’examens réguliers et fréquents dans un court laps de temps sont transférés vers d’autres structures. Cela concerne par exemple les patients en urgence ou les nourrissons en réanimation et réanimation néonatale.
Consultations et livraisons garanties
“Aux urgences, l’activité est proche de zéro” et “le service de néonatologie a été vidé”, explique le représentant du syndicat. “Toutes les interventions dangereuses ou complexes” sont également transférées, mais la “chirurgie mineure” n’a pas été arrêtée.
Les consultations, les soins programmés en hôpital de jour et les accouchements restent assurés. “De même, la pharmacie a pris des mesures rapides pour garantir la continuité de service avec les médicaments et les dispositifs médicaux”, ajoute l’hôpital dans un communiqué. Les patients des services de cardiologie et de surveillance et de rééducation ont été transférés en interne vers le service de réanimation de cardiologie, “par mesure de précaution”.
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Face à l’impossibilité de donner un calendrier de retour à la normalité, l’hôpital a décidé de s’équiper de graveurs de CD pour stocker et transmettre les données d’imagerie et d’instruments permettant de réaliser des tests biologiques directement dans les services, principalement en réanimation. .
“Un serveur fourni par l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris est actuellement en test pour accéder aux sauvegardes de l’établissement”, a précisé l’hôpital.
Le monde avec l’AFP