Prison de Fresnes : Eric Dupond-Moretti affirme n’avoir “jamais été informé” de l’organisation “Kohlanness” “Je pense qu’il faut ramener les choses à leur juste valeur, même si je comprends l’émotion que ça peut provoquer au niveau de l’opinion. Mais Fresnes, ce n’est pas ça”, se défend Jimmy Delliste devant la députée Caroline Abadie, vice-présidente. du Comité juridique. Renvoie la course de kart à l’appareil. “Ce projet n’était pas que des prisonniers qui faisaient du kart : il y a deux prisonniers qui ont concouru, deux agents et deux membres de la liaison extérieure, pour une épreuve de dix minutes.” Mais maintenant, il admet que “le choix des faits était inapproprié”. “Il suffit de voir ce que le public en pense, ce pour quoi j’ai beaucoup de respect.” Jimmy Delliste reste persuadé que cette journée “avait beaucoup de sens”. “La genèse du projet était que la prison envoie un message aux jeunes du quartier”, explique-t-il. Elle insiste sur cette notion d’ouverture et de participation des jeunes de la ville. “Nous sommes en prison, c’est normal de souligner l’occupation de la population incarcérée, mais c’était une activité de prévention, pas de réinsertion, à l’initiative d’une association de jeunes de la région, qui étaient présents. A Fresnes on essaie de montrer que ce qui se passe à l’extérieur peut aussi se passer dans l’établissement, mais il faut que ça ait du sens”, poursuit le directeur du centre pénitentiaire. Il raconte ce que le club des origines de ‘Kohlanness’ lui a dit pour présenter son projet : “Ils m’ont dit : ‘On voit ces grands murs depuis qu’on est jeune à Fresnes, on milite pour que nos jeunes s’en sortent”. . , nous vous proposons ce jour-là. Jimmy Delliste a étudié le projet et a dit oui, sous plusieurs conditions. “Le personnel devait accepter de participer et le coût n’aurait pas à être assumé par l’établissement.” “Ce n’était pas qu’une compétition, insiste Jimmy Delliste. Le but était aussi de se battre pour un syndicat, sinon on ne l’aurait pas fait. Les jeunes l’ont fait pour leur club et les encadrants d’un syndicat du personnel à la mémoire d’un Il s’agissait pour moi d’une opération préventive dans laquelle il semblait utile d’engager les prisonniers. Il y avait vraiment une satisfaction générale parmi tous les présents, au-delà de tout ce qu’on peut dire après. “” Kohlanness “a peut-être été une licence malheureuse, mais cette journée est remarquable pour la cohésion entre les jeunes du quartier, les détenus et les gardiens.” Jimmy Delliste, directeur de la prison de Fresnes chez franceinfo “KohLantess” a aussi été l’occasion pour les surveillants de la prison de Fresnes de gagner “le respect et l’autorité” des détenus, selon le directeur de la prison Jimmy Delliste. “C’est aussi un moyen de lutter contre la violence, ajoute-t-il. Être gardien, c’est garder beaucoup de temps pour maintenir la sécurité, mais c’est aussi changer la position de l’officier vis-à-vis de la vie des détenus.” En plus du karting, la prison organise parfois des matchs de football entre détenus et surveillants.